Native Hotels
Au cœur de la Cité-Musée de Ouidah, Native Hôtels vous offre un véritable havre de paix dans des demeures coloniales soigneusement restaurées. Ce cadre d'exception marie avec élégance patrimoine historique et confort contemporain.
Nos chambres et suites sont de véritables cocons de sérénité, pensés pour envelopper chaque hôte dans une atmosphère apaisante et rafraîchissante. Que vous soyez en quête de tranquillité ou en déplacement professionnel, vous bénéficierez d'une attention personnalisée dans un environnement propice à la détente. Chaque détail concourt à faire de votre séjour une parenthèse mémorable, entre moments de pure relaxation, immersion culturelle et découvertes authentiques.
La Résidence du commandant de cercle
L’histoire de l’édifice
Fleuron de l’architecture coloniale à Ouidah, la résidence du Commandant de Cercle a été construite de 1890 en
1895. Sa charpente de fer préfabriquée, ses murs en briques de terre cuites, ses portes pleines en bois, ses
fenêtres en bois persiennées aux lamelles fixes, son plafond en lambris de bois, ses escaliers externes en
béton armé et internes en métallique avec une rampe en bois, etc. sont autant de caractéristiques propres à
l’écriture architecturale coloniale.
L’étage de l’édifice a servi de résidence et le rez-de-chaussée de bureaux au Commandant jusqu’en 1930, année
de transfert des activités administrative dans l’édifice d’en face bâti à cet effet. À partir de 1960, après
le départ du dernier Commandant français, le bâtiment a servi de logement de fonction à une vingtaine de
maires (1960 à 1972), de chefs de district (1975 à 1990), de chefs de circonscription urbaine (1991 à 2003)
avant d’être laissé à l’abandon. Des archives administratives y étaient stockées jusqu’en 2024.
© Dr Sylvestre EDJEKPOTO
Historien, Urbaniste Spécialiste du Patrimoine culturel et du Tourisme des villes de Mémoires
Le Bureau du commandant de cercle
L’histoire de l’édifice
Construit en 1930, en parpaings en terre cuite avec un enduit de ciment, le bâtiment fut doté d’une structure en
bois et béton armé, d’un toit de tuiles et d’un plancher en bois.
Une vaste galerie ceinture l’édifice et le protège du rayonnement du soleil. Les persiennes à double ouverture
assurent la ventilation de l’ensemble de la construction, clôturée par des éléments modulaires érigés en ciment.
L’édifice a servi successivement de bureaux pour le Commandant de Cercle (1930 – 1960), de bureaux pour divers
services administratifs (1960 – 1988), de bureaux pour le service du contrôle des prix des produits agricoles
(1988 – 1990), de centre d’échanges artistiques et de résidence d’artistes (1994 après des travaux de
restauration), de bureaux annexes pour le tribunal de 1ère instance de Ouidah (2002). Ils ont été occupés de
2003 à 2023 par la Direction des services techniques de la mairie de Ouidah.
© Dr Sylvestre EDJEKPOTO
Historien, Urbaniste Spécialiste du Patrimoine culturel et du Tourisme des villes de Mémoires
La Villa Saint-Georges
L’histoire de l’édifice
De style afrobrésilien, sa construction fut achevée vers 1940. Avec un soubassement en terre cuite surmonté de murs en briques de terre crue, la villa Saint-Georges fut couverte au départ d’une structure en bois avec des tôles ondulées. Un puits d’époque, à la margelle fort ouvragée, creusé artisanalement, fut la seule source d’eau de la maisonnée. La villa Saint-Georges a connu des fonctions essentiellement résidentielles. Depuis sa construction par une famille afrobrésilienne à sa restauration et sa conversion en ouvrage hôtelier.
© Dr Sylvestre EDJEKPOTO
Historien, Urbaniste Spécialiste du Patrimoine culturel et du Tourisme des villes de Mémoires