Forêt Sacrée

UN SANCTUAIRE VIVANT ENTRE NATURE ET MÉMOIRE

Aux origines de Ouidah

Selon la tradition, la forêt tiendrait son nom du roi Kpassè, fondateur de Ouidah au XVe siècle. Fuyant des conflits, il aurait trouvé refuge dans cette forêt, avant d’y disparaître mystérieusement. On raconte qu’il se serait transformé en arbre iroko, encore vénéré aujourd’hui par les prêtres vodun. La forêt n’est donc pas seulement un site naturel : elle est un lieu de mémoire et d’identité.

Les visiteurs qui s’y aventurent découvrent ainsi un espace où histoire et mythologie s’entrelacent, et où la nature devient gardienne de l’héritage spirituel.

Entre art et spiritualité

La Forêt Sacrée est aussi connue pour ses sculptures monumentales, réalisées par de grands artistes béninois contemporains. Parmi les plus célèbres, celles de Cyprien Tokoudagba, qui a donné forme aux divinités vodun : Gou (dieu du fer et de la guerre), Sakpata (dieu de la terre et des maladies), Legba (gardien des carrefours et des communications).

Ces œuvres, aux couleurs vives et aux formes puissantes, dialoguent avec les arbres centenaires et les esprits invisibles. Elles donnent au lieu une dimension artistique unique, où le patrimoine immatériel prend une forme tangible et accessible.

Une expérience sensorielle et intérieure

Entrer dans la Forêt Sacrée, c’est d’abord ressentir :

La fraîcheur des grands iroko et des fromagers qui créent une voûte végétale protectrice.
Les sons des tambours qui résonnent lors des cérémonies, se mêlant au chant des oiseaux.
Les couleurs éclatantes des sculptures, contrastant avec le vert profond de la végétation.
Les odeurs d’encens, de terre humide et de plantes médicinales.
Le silence, parfois, qui enveloppe le visiteur d’une sérénité inhabituelle.
Tout concourt à une expérience qui dépasse la simple visite touristique : la forêt est un lieu de rencontre avec l’invisible.

"Ici, chaque arbre a une histoire, chaque pierre est un signe "

Un voyage intérieur

La Forêt Sacrée de Kpassè n’est pas un lieu que l’on traverse à la hâte. C’est un espace qui se découvre avec humilité et écoute. Pour certains visiteurs, c’est un choc esthétique, pour d’autres une rencontre spirituelle. Mais tous en ressortent transformés, avec le sentiment d’avoir touché du doigt une vérité universelle : celle d’un lien indéfectible entre l’homme, la nature et l’invisible. Pour les voyageurs en quête de sens, c’est l’une des expériences les plus marquantes d’un séjour à Ouidah une expérience que Native Hotels se fait un devoir de partager, dans l’esprit d’une hospitalité enracinée et responsable.

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